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GROUPE ARCHEOLOGIQUE FOREZ-JAREZ

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Date
Reportage
Description
19/08/2024
 C’est à Orbe-Boscéaz, à 2 km de la route d’Yverdon, à l’extrémité sud du lac de Neuchâtel, que se situent les vestiges d’une très importante villa romaine. Ce mois d’août 2024, avec David (qui ne les connaissait pas), nous décidâmes de voir ou donc de revoir pour moi- même ces fameuses mosaïques, que nous avions découvertes il y a une bonne quinzaine d’années avec les Compagnons de Forez-Jarez ; Henri s’en souvient ! Cette exploitation agricole de 16 ha, à la tête d’un domaine de plusieurs centaines, comprenait la luxueuse résidence de son propriétaire resté inconnu. C’était sans doute en livrant des denrées alimentaires à la garnison romaine d’Yverdon, que celui-ci avait acquis cette richesse ; ce véritable palais représentait à lui seul 2,5 ha. Abandonnée à l’approche des Grandes invasions, la villa a servi de carrière pendant le Moyen Age, et il n’en reste aucune structure. En revanche, au XIXe siècle, sous seulement quelques décimètres de terre, on découvrit neuf mosaïques datant de la construction antique, c’est-à-dire probablement de la seconde moitié du IIe siècle, vers 170 de notre ère. Toutes les mosaïques sont conservées à leur emplacement d’origine, sous de petits pavillons construits pour les protéger. Une neuvième, découverte récemment est en cours de restauration.
15/05/2024
 C’est lors de la conférence à Forez-Jarez de Jœlle Chalancon évoquant Jean-Claude Golvin, que m’est venu l’idée de raconter la visite commentée que celui-ci nous fit il y a quelques années. En effet c’est sur le terme de la barque romaine retrouvée dans le Rhône dont les dimensions lui valurent une extension du Musée de l’Arles antique, que Jean-Claude Golvin nous fit cet honneur. Pour ceux qui ne connaitraient pas J.-C. Golvin, qu’ils aillent sur internet, ils seront renseignés sur la personne. Cette barque retrouvée dans le fleuve, d’une longueur de plus de 30 mètres, est la plus importante embarcation romaine dit retrouvée dans le Rhône à ce jour ; chargée de pierres de construction, elle coula peut-être par suite de fissures ou chavira tout simplement lorsque le chargement se déplaça dû aux mouvements de l’eau. Les pierres visibles aujourd’hui sont des reconstitutions ; un chargement important de saumons de plomb vu également a été retrouvé à proximité. Enfin la dernière photo montre les tuyaux de plomb romains qui furent retrouvés il y a des années déjà, tuyaux correspondants au franchissement d’une canalisation qui fut posée sur le fond du fleuve pour relier avec l’eau les deux rives de la cité d’Arles.
23/04/2022
 Sortie du 23 avril 2022 : Oh que les absents ont eu tort, ce fut l’avis unanime, car la pluie redoutée n’arriva qu’en toute fin d’après-midi. Et ce fut un régal que la visite du musée de la mine de Saint-Pierre-la-Palud. En parcourant les photos à la suite les unes des autres, nous voyons l’impatience des membres de Forez-Jarez attendant l’arrivée du guide ; celui-ci très érudit et passionné par son sujet nous fit voir l’étonnante reconstitution des galeries minières, ainsi que tout le matériel récupéré qui est bien mis en valeur. Chez eux aussi la mine fut dure aux travailleurs et beaucoup y laissèrent leur vie. La partie suivante du musée correspondant à la minéralogie fut un émerveillement ; des milliers de pierres et de minéraux sont exposées et mis parfaitement en valeur. La surprise, ce fut de voir le squelette d’un ichtyosaure, complet, et authentique. La suite, à quelques centaines de mètres seulement, ce fut la visite du chevalement et des ateliers où tout le gros matériel est exposé, accompagné de nombreux panneaux très pédagogiques. Après le repas pris au restaurant « La Passerelle » à Saint-Bel, nous fûmes accueillis par Mme Cornut, qui nous fit visiter son village et ses maisons typiques de la région, avant de terminer la journée en nous accompagnant au Mont Mercruy, où pendant l’ascension David et Laurent trouvèrent de jolis minéraux le long du chemin.
28/04/2021
 C'est en juin 2017, qu'un groupe de Forez-Jarez, décida d'aller visiter le site de Caumont-sur-Durance proche d'Avignon . La villa augustéenne du Clos de Serre est en effet célèbre pour son jardin d'agrément « à la romaine », ainsi que pour ses vestiges de la villa, comportant un parement en « réticulé ». Son mur de clôture, d'une hauteur de près de 3 m comporte les moellons carrés habituels de ce type de construction, ceux-ci mesurent entre 6 et 8 cm sur leur face extérieure ; ce type de parement est on le sait, rare en Gaule contemporaine (*). Il a été possible de le dater du 1er siècle avant au 1er siècle après notre ère. Autre découverte étonnant lors des fouilles, et parfaitement dégagé aujourd'hui, un bassin impressionnant de 65 m de long, large de 3 m et profond d'1,20 m. Le fond de ce bassin est composé de plus de 50.000 petites briquettes, allant du jaune pâle au brun. * Exception bien sûr de l'aqueduc du Gier, de l'horreum de Narbonne, du mur d'enceinte de Fréjus et à Balaruc-les-Bains.
01/03/2015
 En 2015, une équipe de Forez-Jarez renforcée d'amis lyonnais, entreprit la recherche d'éléments appartenant au grand aqueduc romain de Vienne. Après avoir suivi les vestiges visibles aujourd'hui encore au bord de la route menant à Manissol, une première découverte fut réalisée dans le sous-sol d'une ancienne maison ; continuant la recherche, un regard de visite découvert dans les bois permit l'observation et l'étude d'un nouveau tronçon de cet ouvrage impressionnant, 2,20 m de haut pour 1,87 m de large dans certains secteurs ! Quelques plus tard, une visite organisée, permit de visiter la partie de cet aqueduc située sous la ville de Vienne (6 dernières photos).
14/03/2013
 Au cours de l’année 2013, avec quelques amis, nous sommes descendus voir ou revoir l’aqueduc de Bellegarde ; reçus par des personnes s’intéressant à la chose « aqueducienne », ceux-ci nous avaient ménagé une surprise ! en effet, ils avaient contacté un sacré personnage, qui était à l’origine de plusieurs découvertes que l’aqueduc d’Arles ; l’article de journal joint situe cette personne ô combien sympathique au demeurant ; pour nous, on nous découvrit l’accès à un regard de visite découvert par Otello ; au bas de l’ échelle, l’étroitesse du passage entre les concrétions pariétales, teinta mes habits (pas prévus pour cela) d’une bonne couleur rouge ! Otello nous montra ensuite sur une carte la tracé qu’il avait établi du passage de l’aqueduc dans cette région de la Crau, puis enfin, comme dessert, il nous montra un autre regard qu’il avait partiellement dégagé ; fabuleuse découverte pour nous, sauf pour les habits, qui même bien brossés possédaient encore le soir à l’arrivée, les stigmates de cette folle journée…
25/10/2011
 L'ouvrage romain mesure près de 40 km de long ; sa prise d'eau se trouve à proximité de Jouques, puis traversant Peyrolles, Meyrargues, Venelles (où se trouve sans doute le plus long tunnel d'aqueduc romain), l'aqueduc arrivait enfin à Aix-en-Provence ; Il est généralement daté du second siècle de notre ère ; long d'une cinquantaine de kilomètres il comporte un dénivelé de 70 mètres.
10/09/2010
 L'aqueduc de Carthage de A à Z
18/11/2009
 Exposition aqueducs antiques à l'Hôtel de Ville de St Etienne
03/05/2009
 Mai 2009; l'équipe de Forez-Jarez qui prospecte en Tunisie, a recherché (et trouvé) l'aqueduc de Carthage, depuis son origine jusqu'à son terme (connu !). La 1re partie de l'ouvrage, correspond à la prise d'eau dite d'Aïn Jouggar, longue d'une trentaine de km. L'aqueduc est ensuite repérable par les regards circulaires qui jalonnent son parcours puis par un très joli pont ors du franchissement de l'Oued Kaoussat. L'ouvrage rejoignait ensuite le second aqueduc qui partait du Temple des Eaux à Zaghouan. Monument ô combien grandiose; l'aqueduc se trouve ensuite sur plusieurs km en bord de route lors du franchissement de l'Oued Milliane; une file d'arches très spectaculaire; à la Mohammédia, l'ouvrage antique enterré est le plus souvent réutilisé par l'aqueduc moderne (comme bien souvent d'ailleurs sur le parcours); ensuite l'ouvrage romain retrouve ses arches à proximité de la cité proche de Tunis de El Djill. Enfin, en longeant les spectaculaires citernes de La Malga, ouvrage unique et spectaculaire de par ses dimensions, l'aqueduc disparait enfin sans qu'on connaisse vraiment son point d'arrivée après une distance totale de plus de 130 km.
03/05/2009
 C'est toujours la même équipe, qui cette fois a visité un musée à Tunis, celui du Bardo; ancien palais du Bey de la ville, celui-ci présente outre des salles magnifiquement décorées de l'art islamique rappelant cette époque, une incomparable collection de mosaïques romaines; la plus belle collection au monde ! Ces mosaïques, dont certaines sont accrochées aux murs, démontrent la qualité des ouvriers romains à travers leur multicolorisme et leurs dimensions parfois colossales; tous les thèmes de la vie courante ainsi que de l'imaginaire ont été abordés !
03/05/2009
 En mai 2009, une équipe de Forez-Jarez s'est rendue à Bulla Regia (situé au nord-est du pays) qui fut un des sites archéologiques visités. A remarquer plusieurs sources abondantes qui générèrent de grandes citernes juxtaposées, un théâtre et un bâtiment en opus reticulatum (!!) là où l'opus africanum est bien sûr en abondance. Une caractéristique intéressante fut de voir plusieurs habitations à deux niveaux, dont l'un est situé en sous-sol. On trouve ausi un petit musée proche du site.
03/05/2009
 Ce site situé au nord-est tunisien a été visité par une équipe de Forez-Jarez en mai 2009; le lieu est particulièrement connu et célèbre depuis l'antiquité grâce à son marbre rouge et jaune; on trouve sur le site un superbe musée archéologique, et proche, un aqueduc très étonnant par l'inclusion de stèles funéraires dans les piles des arches de l'ouvrage.
03/05/2009
 Au cœur de la Tunisie, ce site (en cours de fouille) a été visité par une équipe de Forez-Jarez en mai 2009; le terrain très accidenté a longtemps défié les recherches de ce site célèbre par l'histoire antique. Nos retrouvâmes un des aqueducs alimentant les lieux au fond d'une gorge étroite où coule un oued; la construction de cet ouvrage montre encore quelques piles d'un pont, piles constituées de larges et longues pierres plates à bossage; la géologie du site est également très étonnante.
03/05/2009
 L'ancienne Mactaris a été visitée par une équipe de Forez-Jarez en mai 2009. Après la visite du musée, puis d'un petit amphithéâtre ben conservé, le site, immense, s'offre aux yeux des visiteurs. Des rues au dallage intact, disposé en arêtes de poisson, mènent vers l'arc de triomphe visible de loin, dédié à Trajan. En direction du sud on trouve de grands thermes avec de belles mosaïques "in situ". Plus loin se trouvent des tombes attribuées à la période prè-romaine; enfin, des arches d'un aqueduc romain sont visibles à la périphérie de la ville moderne.
03/05/2009
 Oudhna fut visité par une équipe de Forez-Jarez en mai 2009. Le site, toujours en cours de fouille, montre les restes d'un temple grandiose, et un magnifique amphithéâtre parfaitement dégagé récemment. Vers l'ouest on peut voir les vestiges d'habitations antiques, ainsi que de belles mosaïques encore en place, puis, après les piles de l'aqueduc principal qui recueillait les eaux de plusieurs ouvrages hydrauliques alimentant la cité, se trouvent les citernes principales, magnifiques, constituées de cinq chambres juxtaposées, reliées par une sixème perpendiculairement. Le site est sous la responsabilité de l'archéologue tunisien Habib Ben Hassen.
29/03/2009
 Dimanche 29 mars, une quarantaine de membres et amis de Forez-Jarez, prirent en bus le direction du Pont du Gard; c'est à l'initiative de Jean-claude Litaudon, que cette sortie eut lieu; elle se déroula impeccablement grâce à la parfaite organisation comme toujours de Pierre Marcoux; moins connue que le Pont du Gard, la visite du musée de site fut une découverte pour la plupart; il s'agit sans doute de ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle comme musée consacré à l'aqueduc de Nîmes d'une part et à l'hydraulique antique d'autre part; la traversée de l'ouvrage antique (par l'aqueduc, mais oui !) suivit. Le repas de midi fut pris sur place; l'après-midi fut consacré à la visite de deux sites "majeurs" de l'aqueduc de Nîmes. A Uzès, ce fut tout d'abord, un ouvrage de répartition de l'eau, puis en amont du Pont du Gard lui-même, une longue file d'arches dans la garrigue, au lieu-dit le Pont de la Lône. Cette sortie s'est déroulée par un temps ensoleillé, mais avec le Mistral, brr....

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